Rapport d’activité 2012

L’Action Tank publie chaque année son rapport d’activité, détaillant les évolutions et les résultats de ses programmes, le développement de son réseau de partenaires, les événements annuels (plénières, séminaires, colloques…) et les grands axes de travail de la Chaire Social Business Entreprise et Pauvreté d’HEC. 

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Etude 2014 – Méthodologie du coût global via le reste-à-vivre des habitants

Dans le cadre des travaux d’approfondissement de l’étude sur le coût global du logement social, la réunion plénière Logement de l’Action Tank du 4 février 2014 a porté sur la présentation de ces travaux d’approfondissement, suivie par nos propositions d’offres d’accompagnement de projets constructifs et de logements adaptés et abordables.

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Etude 2013 – Réindustrialisation et lutte contre la pauvreté : quelles opportunités ? quels leviers?

Le contexte dans lequel s’inscrit l’étude réalisée en septembre 2013 par le BCG pour le compte de l’Action Tank Entreprise et Pauvreté est celui d’une litanie de fermetures d’usines où s’affrontent, de manière quasi-systématique, d’un côté, des ouvriers & employés qui vivent la perte de leur emploi comme un inéluctable décrochage social et économique personnel, de l’autre, des centres de décision d’entreprises qui semblent de plus en plus lointains géographiquement et dont la logique parait uniquement guidée par des impératifs « impersonnels » (productivité, obsolescence, profitabilité, stratégie industrielle…) et, enfin, en guise de conciliateur, des pouvoirs publics dont la visibilité sur ces questions semble inversement proportionnelle à la capacité d’influer réellement sur la réalité.

Il résulte de ces mises en scène médiatiques et politiques la vision, assez généralement partagée, et surtout en France, d’une mondialisation assimilée à un phénomène inéluctable, incontrôlable et d’ampleur croissante de dévitalisation industrielle du territoire, prélude d’un déclin plus général.

A contre-courant de ce panorama assez sombre, il existe pourtant quelques motifs d’optimisme :

  • une étude du BCG a montré, en 2012, que l’on pouvait s’attendre, aux USA, à une ré-industrialisation (ou une relocalisation) dans la mesure où un certain nombre de facteurs qui avaient, auparavant, contribué au mouvement de délocalisation industrielle vers la Chine allaient, dans les années à venir, fonctionner, pour ainsi dire, dans l’autre sens : baisse du prix de l’énergie aux USA, hausse des coûts de production en Chine et de transport, maintient des écarts de productivité….
  • un certain nombre d’exemples ont montré, par ailleurs, qu’en modifiant les « règles du jeu » économiques entre acteurs locaux, on disposait finalement de certaines latitudes qui pouvaient éventuellement plus que compenser les écarts bruts de coûts salariaux entre production locales et production dans un pays à bas coûts de main d’oeuvre :
    • pour prendre un exemple historique, la création d’une filière d’emplois peu qualifiés dans le recyclage des vêtements usagés via l’instauration d’une taxe minime payée par les consommateurs sur l’achat des vêtements neufs
    • dans la distribution des produits génériques en pharmacie, la forfaitisation des marges de distribution a permis de rendre équivalente pour le pharmacien la vente d’un médicament « de marque » ou de son équivalent générique
    • parmi les programmes de l’Action Tank, Optique Solidaire a montré qu’en travaillant de concert, en fonction d’un prix cible déterminé, une filière professionnelle – ici, l’ensemble de la chaîne optique (verrier, lunetiers, opticiens) pouvait proposer des produits complets, fabriqués en France, à des prix très compétitifs

C’est donc pour valider la pertinence et l’étendue du sombre diagnostic initial mais, tout autant, pour examiner plus à fond les motifs d’espoirs, que l’Action Tank a demandé au Boston Consulting Group d’apporter sa réponse aux questions suivantes :

  • Le sentiment vécu en France d’une désindustrialisation particulièrement marquée est-il fondé ? Y-a-t-il une spécificité française en la matière ?
  • Le « prix payé » par les catégories les plus fragiles de la population est-il particulièrement élevé ? Y-a-t-il une pénalité spécifique pour les pauvres ?
  • Peut-on s’attendre à une réindustrialisation française à l’instar de ce qui est anticipé aux USA ?
  • Existent-ils des modèles innovants qui permettent de recréer de l’emploi relativement peu qualifiés en destinant ses produits et services à une clientèle locale relativement peu favorisée ?

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Article 2012 – Les pénalités de pauvreté en France : comment le marché aggrave la situation des populations pauvres ?

Article publié le 31 janvier 2012, co-signé par Frédéric Dalsace, Charles-Edouard Vincent, Jacques Berger et François Dalens, dans le numéro spécial 4 de la revue FACTS Reports « Fighting Poverty, between market and gift ».

Résumé : s’appuyant sur une étude du Boston Consulting Group effectuée à la demande de l’Action Tank, cet article permet d’expliquer et de quantifier ce que l’on appelle les pénalités de pauvreté en France. Les populations pauvres, comme dans les pays émergents – mais pour des raisons profondément différentes, payent plus cher que les autres ménages, les mêmes biens et services, par unité de consommation.

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Etude 2013 – Les comportements de consommation des personnes pauvres

L’étude sur les « conditions de vie et modes de consommation des foyers pauvres  » a été conduite par Opinion Way, dans le cadre de sa contribution pro-bono à l’Action Tank Entreprise et Pauvreté. Le volet qualitatif de cette étude a été conduit en mars / avril 2011 avec la réalisation de 30 entretiens auprès de personnes en dessous du seuil de pauvreté. Un volet quantitatif viendra compléter l’étude courant 2013.

L’objectif principal de cette étude pourrait être résumé de la manière suivante : améliorer la connaissance des comportements de consommation des personnes pauvres, leurs logiques d’arbitrage et leurs besoins spécifiques

Les grands objectifs du volet qualitatif étaient les suivants :

  1. Identifier les pratiques de consommation, les logiques d’arbitrages et processus de décisions des foyers pauvres
  2. Cerner et comprendre les contours d’un éventuel sentiment de stigmatisation
  3. Déterminer les spécificités éventuelles de cette population en matière de comportements, besoins et attentes, et notamment vis-à-vis des circuits de distribution
  4. Identifier les conditions d’accès et de distribution des produits développés en social business
  5. Identifier les freins et motivations aux différents modes d’accompagnement proposés

 

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Etude 2012 – Le « coût global » du logement social

L’étude sur le coût global du logement social a été conduite entre février et avril 2012 par le Boston Consulting Group, dans le cadre de sa contribution à l’Action Tank Entreprise et Pauvreté. Ce travail a été poursuivi par l’Action Tank et ses partenaires entre avril 2012 et février 2013.

Elle constitue une première approche du coût global, impliquant des acteurs clé du logement social (bailleurs, architectes, entreprises de construction, …) et s’appuyant sur des données de Bouygues et d’APOGEE sur les coûts de construction, les charges et la maintenance.

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Etude 2011 – La « double pénalité » de la pauvreté

Publiée en mai 2011, cette étude a été conduite par le Boston Consulting Group, dans le cadre de sa contribution pro-bono à l’Action Tank, en février / mars 2011 et s’appuie sur l’enquête INSEE sur les revenus et la consommation des ménages en France de 2008.

L’idée même de « double pénalité » n’est ni nouvelle ni complexe : si la « pénalité principale » dont pâtissent les ménages pauvres réside dans la taille limitée de leur budget, la « double pénalité » consiste dans le fait que ces mêmes ménages pauvres payent parfois plus cher que d’autres ménages plus favorisés les mêmes biens et services, par unité de consommation.

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